NOCTAMBULE MARITIME
Le bruit lent de la vague chancelante
Qui gracieusement vient, éclatante
Se briser sur le sable frais d’une nuit d’été
Et laisse derrière elle des embruns d’une pureté
Ephémère et s’estompent pour laisser place
Aux suivantes déferlantes qui se massent
A l’horizon où viennent se perdre les derniers rayons du soleil
Qui par sa lueur crépusculaire émerveille
Les yeux endormis des derniers marcheurs
Les esprits ébahis des premiers rêveurs.
LE CHEVALIER